PAROLES D’ARGENT 100

Septembre 2019

Edito

 

 

Chaque année, Finances & Pédagogie déploie plus de 3 000 formations. Chacune de ces rencontres est un instantané passionnant et instructif de la société française, de ses évolutions et de ses besoins. C’est ainsi que l’émergence croissante d’une véritable fracture numérique nous est apparue comme particulièrement frappante.

 

Cette situation, entre difficultés d’équipement et maîtrise difficile ou aléatoire de l’utilisation du digital, implique des réponses solides en termes de formation. Finances & Pédagogie est en première ligne sur ce sujet tant le digital bouleverse l’utilisation de l’argent, la relation aux établissements financiers ou encore les modes de consommation.

 

C’est pourquoi, dans toutes nos formations, nous accentuons l’apprentissage des codes digitaux en matière d’argent afin de ne pas en faire des facteurs d’exclusion supplémentaires.

 

À l’heure où notre mobilisation sur le sujet est forte, ce centième numéro de Paroles d’argent met l’accent sur toutes les initiatives, les expérimentations et les réponses de fond que nous proposons avec nos partenaires. Les révolutions technologiques successives et rapprochées que nous connaissons révolutionnent en un temps record notre rapport à l’argent. Une nouvelle fois, l’éducation financière est un creuset d’innovation. Revue de détails. Bonne lecture !

 

Patrice Cros, Directeur


 

« En 2019, 5 millions de personnes cumulent précarité sociale et précarité numérique. Certaines personnes sont parfois obligées de se priver d’un repas dans la journée pour pouvoir se payer un accès à Internet. »

 

Sonia Metzger, Responsable du développement durable d’Orange

 


A la une

 

 

Précarité financière et exclusion numérique : la double fracture

Plus les revenus sont faibles, plus les dépenses contraintes (loyer, électricité, communication, assurances, transport, impôts…) occupent une part importante du budget des foyers et plus la gestion de celui-ci doit être serré. « Un budget, c’est tellement aléatoire! Il y a des tas de choses que l’on ne peut pas anticiper, des tas de choses que l’on aimerait anticiper ! » affirme Céline dans le webdocu récemment publié par F&P. Les outils de suivi des comptes en ligne qui permettent un suivi du budget au jour le jour sont donc a priori extrêmement précieux.. Malheureusement, précarité financière se double souvent d’une précarité numérique. Elle se traduit par un moindre accès aux outils du numérique en général et une moindre utilisation des applications bancaires en particulier. La banque en ligne reste, dans les représentations de beaucoup de personnes financièrement fragiles, destinée à ceux qui n’ont pas de problèmes d’argent. Alors qu’elle constitue au contraire un outil préventif. 

 

Ménages pauvres et comportements bancaires : quelles spécificités ?

 

Une moindre utilisation de la carte bancaire et des guichets automatiques

D’après une étude menée en 2011 par le CREDOC sur les conditions d’accès aux services des banques et assurances, la quasi-totalité des ménages en situation de pauvreté déclare avoir un compte de dépôt. En revanche, ils sont un peu moins nombreux que les autres à posséder une carte de paiement ou une carte de retrait (94 % contre 96 %). Ceux qui en possèdent ne l’utilisent que pour les achats dépassant 45 euros et continuent à utiliser chèque et surtout espèces pour les plus petits achats. 29% des ménages équipés d’une carte bancaire ne l’utilisent jamais comme mode de paiement principal (contre 14 % pour l’ensemble des ménages).

Autre caractéristique des ménages précaires : ils utilisent moins que la moyenne les distributeurs automatiques et sont dans une plus grande dépendance vis-à-vis des agences bancaires et des agents : 31 % des bénéficiaires des minima sociaux âgés de plus de 65 ans par exemple sollicitent de préférence le guichet des banques pour leurs retraits en espèces.

 

Des relations avec la banque qui passent plus souvent par le contact direct avec l’agence

Les ménages pauvres ou précaires tendent à préférer se déplacer à l’agence plutôt qu’à téléphoner. Ils utilisent également moins Internet : seul un tiers des ménages pauvres l’utilise très ou assez souvent pour consulter leur compte et 15 % seulement pour effectuer des opérations. Les trois quarts ne le font jamais. Ces taux atteignent, pour l’ensemble de la population, respectivement 47 % et 31 %.

 

Une méconnaissance des services bancaires

40 % des ménages précaires déclarent ne pas bien savoir quels sont les services dont ils disposent. Ils n’en connaissent pas non plus le coût, ne savent pas quels sont les délais d’encaissement des paiements par chèque ou par carte bancaire… Ils ignorent les devoirs d’information des banques, l’obligation de préavis avant fermeture des comptes. Or, on constate que moins les ménages ont de connaissance du fonctionnement des services bancaires, plus ils ont de crainte à utiliser les moyens de paiement modernes. À l’inverse, les ménages qui connaissent bien le service bancaire sont également ceux qui possèdent à la fois chéquiers, cartes de paiement et comptes d’épargne. La méconnaissance des services bancaires peut donc aboutir à une exclusion volontaire de certains services qui pourraient contribuer à améliorer la vie quotidienne des ménages en situation de pauvreté.

 

Renforcer la confiance pour améliorer l’accès aux services bancaires

Depuis 2001, les banques ont obligation d’envoyer annuellement à leurs clients un récapitulatif des frais bancaires. Mais la communication doit également porter sur le coût des différents moyens de paiement, leurs avantages et leurs inconvénients, les délais d’encaissement et les modalités d’utilisation. Tout cela pour permettre aux clients de maîtriser leurs risques de découverts. Au-delà de la simple information, il s’agit également de proposer un apprentissage de la relation clients-banque : sensibiliser à l’importance d’être acteur de la vie de son compte, d’avoir un regard avisé sur les propositions des banquiers, de choisir les services que l’on veut associer à son compte et d’en identifier le coût et l’impact sur sa trésorerie… Et ceci dans l’idée de renforcer la confiance, qui ne peut exister sans une connaissance minimale de ses droits, devoirs et risques liés à l’utilisation des différents services. D’où l’importance de l’éducation financière que mène notamment Finances et Pédagogie auprès des travailleurs sociaux et de leurs accompagnants (missions locales, CFA, CCAS, conseils départementaux, assistantes sociales d’entreprises) pour leur permettre de donner aux publics fragiles des compétences ciblées sur la banque au quotidien.

 

La banque au quotidien, des projets à l’œuvre

L’application mobile « Pilote Budget »

Lancée en février 2018, cette application mobile est destinée aux acteurs sociaux et associatifs de terrain. Via cette application simple et pédagogique, le public peut faire le point sur son budget et connaître le montant du reste à vivre mensuel et hebdomadaire quelles que soient la nature et la régularité des ressources ou des charges. Amorcé dès 2015 par SOS Famille Emmaüs Nanterre et l’association Cerise, ce projet est piloté par l’Agence nationale des solidarités actives (Ansa) et accompagné par une douzaine de partenaires publics et privés, bancaires et associatifs, avec le soutien de la Banque de France.

 


ZOOM 

QUESTIONS À LIONEL TONDEUR, CORRESPONDANT FINANCES ET PÉDAGOGIE EN MIDI-PYRÉNÉES

 

Pourquoi les « Ateliers numériques – Formez-vous aux outils digitaux de la Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées »? Et à qui sont-ils destinés ?

À Finances et Pédagogie, nous sommes soucieux des personnes exclues de la transformation numérique qui ont du mal à utiliser les nouveaux outils bancaires notamment. La plupart du temps, il s’agit d’une population rurale et plutôt âgée, que ces applications inquiètent, parce qu’elles ne savent pas comment les utiliser. Si les commerciaux qui ouvrent les comptes les informent de l’existence d’un accès internet, elles n’ont pas toujours en tête le détail des prestations et surtout manquent d’une mise en situation. Pourtant, l’accès aux services à distance est particulièrement important pour des personnes vivant en milieu rural, dont les agences bancaires sont très éloignées du domicile et dont les possibilités de déplacement sont limitées.

 

C’est la raison pour laquelle, depuis janvier 2019, nous avons mis en place avec la Caisse d’Épargne, des ateliers de deux heures environ, qui réunissent une douzaine de stagiaires volontaires dans l’objectif de leur apprendre à utiliser les outils de la banque à distance. Nous commençons par les rassurer et leur donner des explications sur les principes de sécurité et de confidentialité. Bien souvent, une des causes de la non-utilisation des outils est la peur qu’ils génèrent. Ensuite nous leur montrons comment se connecter aux applications dédiées et nous leur expliquons les opérations simples : consulter ses compte, faire opposition ou une demande de virement. Pour cela, une tablette est mise à la disposition de chaque participant pendant l’atelier, ce qui lui permet de faire en direct les premières manipulations.

 

Quels sont les retours constatés ?

Les retours sont très positifs. Au moins 50% des personnes qui ont assisté aux ateliers ont commencé à utiliser l’outil, au moins pour les opérations de base. Les retraités, qui pour certains voyagent beaucoup, sont rassurés de savoir que même de l’étranger, ils pourront, grâce à l’outil, faire rapidement opposition si leur carte bancaire venait à être volée.

 

Comment allez-vous poursuivre sur cette lancée ?

Une réflexion est aujourd’hui à l’œuvre en Midi-Pyrénées et plus largement au niveau national, en partenariat avec des intervenants comme Emmaüs Connect pour bâtir une formation plus conséquente qui s’intitulerait atelier d’inclusion numérique. Cette formation englobera l’ensemble des démarches sur internet : la déclaration d’impôts, notamment. Il y a en effet de la part des pouvoirs publics une injonction à utiliser les nouveaux outils, mais aucune formation n’est proposée aux personnes âgées, en décalage par rapport à tout ça. Ce qui génère de l’exclusion.

Dans un premier temps, il s’agira d’établir un diagnostic des compétences numériques des personnes identifiées comme cible. Puis par la suite de mettre en place des formations avec d’autres partenaires.

 


ARRET METIER : ATELIERS NUMÉRIQUES GESTION BUDGÉTAIRE

QUESTIONS À VÉRONIQUE ESPAIGNET, CORRESPONDANTE FINANCES ET PÉDAGOGIE EN RÉGION AQUITAINE-POITOU-CHARENTES

 

Quels ateliers animez-vous et auprès de quels publics ?

Depuis janvier 2019, j’ai commencé à animer des ateliers numériques autour de la gestion budgétaire. Je ne l’avais pas fait jusque-là car je craignais que des ateliers conçus visuellement à partir de powerpoint ne soient pas suffisamment pratiques pour des publics un peu éloignés du virtuel. Sur des outils aussi sophistiqués, il est indispensable que les participants testent, manipulent, se confrontent à ce dont on leur parle.

 

Le premier atelier s’est déroulé à Montignac-Lascaux auprès du public d’un centre médico-social. Le groupe était composé aussi bien de jeunes d’une vingtaine d’années que de seniors. Ensemble, nous avons travaillé sur les tablettes, autour de l’application Pilote Budget. Le succès a été immédiat. Il y avait chez les participants une petite appréhension, mais surtout une vraie joie à tester l’outil. Certains n’avaient jamais manipulé de tablette ni de smartphone et il a fallu leur apprendre à tourner une page, à agrandir… L’engouement a été tel que certains sont revenus l’après-midi avec leur budget personnel pour pouvoir y travailler. Au cours de l’atelier suivant, nous nous sommes exercés à remplir la feuille d’impôts.

L’objectif est de donner envie aux personnes de se pencher sur leur budget. Certains ont de grosses difficultés financières et pour autant, ne connaissent pas précisément leurs charges. Or, l’utilisation de l’application Pilote Budget est très simple et elle donne une idée en temps réel de la somme dont on dispose chaque semaine pour ses dépenses courantes. Ainsi, dépasser la fracture numérique permet à des personnes précaires de regarder leur budget avec un principe de réalité.

 

Quels retours après quelques mois ?

Après six mois de démarrage, les ateliers budget et impôts ont déjà touché environ deux cents personnes tous âges confondus en région Aquitaine-Poitou-Charentes. Il peut s’agir de bénéficiaires de centres sociaux ou médico-sociaux partenaires de Finances et Pédagogie, ou de salariés. On pourrait s’attendre à ce que les jeunes soient moins touchés que leurs aînés par la fracture numérique, mais sur le terrain, je constate souvent que pour certains jeunes, c’est aussi compliqué que pour des seniors. Je ne peux d’ailleurs pas être la seule animatrice face au groupe : il faut pratiquement un accompagnant par néophyte, ce qui suppose que les structures partenaires mettent à disposition leurs animateurs.

 

Envisagez-vous de développer d’autres ateliers ?

Aujourd’hui, je travaille à développer un module de formation sur la sécurisation des modes de connexion et de paiement car beaucoup de ces personnes n’ont pas les bons comportements, ne vérifient pas si les sites sont ou non sécurisés avant d’y faire des opérations, ouvrent des mails sans s’assurer qu’ils ne contiennent pas de virus et sont souvent victimes d’escroquerie. L’objectif de cet atelier sera donc d’apprendre à se protéger quand on va sur internet. J’ai beaucoup d’espoir dans ce module qui va répondre à une forte demande de nos partenaires et de leurs bénéficiaires.

 


 

Orange: rendRE le numérique accessible aux foyers à bas revenus.

ENTRETIEN AVEC SONIA METZGER, RESPONSABLE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ORANGE

 

Sur quel constat l’offre Coup de pouce Livebox s’est-elle construite ?

En 2019, 5 millions de personnes cumulent précarité sociale et précarité numérique. En effet, seuls 77% des foyers à bas revenu disposent d’une connexion internet au domicile, soit 19 points de moins que les foyers à hauts revenus. Seulement 66% d’entre eux sont équipés d’un ordinateur, soit 27 points de moins que les foyers à hauts revenus. Le numérique représente 6% des dépenses contraintes de ces foyers. Certaines personnes sont parfois obligées de se priver d’un repas dans la journée pour pouvoir se payer un accès à Internet. Or, aujourd’hui, 80% des offres d’emploi se trouvent sur internet et en 2022, 100% des services de l’État seront dématérialisés. Exclusion sociale et exclusion numérique vont donc de pair et s’entretiennent l’une l’autre.

 

Comment avez-vous élaboré cette offre ?

La « product factory » d’Orange, où s’élaborent les futurs produits de l’entreprise, s’est penchée sur une offre business à impact social, c’est-à-dire une offre qui ne génère ni profit ni perte pour l’entreprise, mais répond à une problématique sociale. Il a été décidé de mener un dialogue partie prenante avec des acteurs de l’action sociale pour mieux définir les enjeux et la réponse qu’Orange pouvait y apporter. À l’issue de rencontres avec 160 parties prenantes, nous avons fait le constat que pour permettre aux personnes à bas revenus d’accéder au numérique, il fallait non seulement leur proposer une offre abordable mais également faciliter l’acquisition d’ordinateurs et les former à l’utilisation d’internet.

 

À qui le dispositif est-il destiné ?

L’offre Coup de pouce livebox est réservée aux familles dont le quotient familial est inférieur ou égal à 700. Il ne s’agit pas d’une offre promotionnelle mais d’une offre stable dans la durée. Elle est sans frais de résiliation et sans engagement. Elle comprend un accès à internet — via l’ADSL ou la fibre —, à la télévision et à la téléphonie. En complément, les bénéficiaires peuvent également faire l’achat d’un ordinateur reconditionné par un acteur de l’inclusion sociale, et garanti un an. Ils peuvent également s’inscrire gratuitement à des ateliers numériques autour de deux thématiques : faire ses premiers pas sur internet, protéger ses données personnelles.

 

Quand sera-t-il lancé ?

À compter du 4 juillet, l’offre sera testée dans les Hauts-de-France et en Champagne-Ardennes où les acteurs de l’action sociale et de la médiation numérique auront pour mission de la faire connaître auprès des publics potentiellement intéressés et de les adresser dans nos agences.

 


 

Actualités

Lancement du Webdocu « le budget et de la banque, à l’heure du numérique »

Consultable sur le site de l’association, ce nouveau support informatif et interactif a pour objectif de prévenir l’exclusion numérique. Il propose plusieurs supports multimédia (vidéos, audios, présentations power point, quizz…) qui permettent à chacun de naviguer et de choisir son parcours. C’est également un outil qui pourra être utilisé en formation.

 


 

F&P et le nouveau service national universel (SNU)

Le SNU devrait être obligatoire pour l’ensemble des jeunes Français d’ici à 2022-2023. Il vise à impliquer davantage la jeunesse française dans la vie de la Nation, promouvoir la notion d’engagement et favoriser un sentiment d’unité nationale autour de valeurs communes.

Finances et Pédagogie a participé à l’un des ateliers de l’édition pilote qui s’est déroulée le 24 juin dans le département du Puy-de-Dôme. L’objectif était de proposer aux jeunes des supports adaptés pour aborder des thématiques d’éducation financière dans le cadre de leur parcours.

 


 

Finances et pédagogie intervient auprès du CNRS

Dans leurs locaux de Lille, Yolande Tourneux, correspondante F&P dans les Hauts-de-France, est intervenue sur le thème de la banque et du numérique auprès de salariés du CNRS. Elle a présenté l’exposition conçue en partenariat avec la Casden autour de l’éducation financière. En complément, une conférence s’est tenue autour du thème : « la banque, nouvelle formule ». Une large place y a été faite à l’utilisation des outils digitaux.

 


Le Village de l’Afpa au service de l’insertion

Le marché de la formation professionnelle appelle aujourd’hui des réponses globales pour sécuriser les parcours professionnels et de vie des demandeurs d’emploi et des personnes éloignées de l’emploi. Prévenir les ruptures et les abandons, accompagner les personnes dans une vision globale de leurs besoins, au regard de ceux des entreprises et des territoires… cela suppose de mettre en place de véritables coordinations

d’acteurs.

Dans cette perspective, l’Afpa (Agence pour la formation professionnelle des adultes) a imaginé des villages Afpa, tiers-lieu de l’insertion professionnelle, où les bénéficiaires peuvent accéder à un bouquet de services plus intégrés et à une offre plus modulaire.

Finances et Pédagogie fait partie des partenaires mobilisés pour intervenir sur des questions d’éducation financière.

 


 

Une nouvelle correspondante en Pays de Loire.

Corinne Gaboriau-Gabillaud est le nouveau contact de Finances & Pédagogie sur la région. 

Elle remplace Pascal Lemordant et elle est basée à Nantes.

Un nouveau correspondant, Régis Dugast, rejoindra prochainement l’équipe Aquitaine-Poitou-Charentes, à Poitiers.

 


 

Les journées nationales d’action contre l’illettrisme dans l’Hérault

Pascal Tachon, directeur départemental de la Banque de France a ouvert les journées nationales d’action contre l’illettrisme qui se sont déroulées cette année le mardi 10 septembre à Montpellier. Carmen Lazaro la correspondante locale de Finances et Pédagogie à Montpellier a présenté le calendrier budgétaire et l’application « Pilote budget ». 

 


 

J’invite un banquier dans ma classe : 118 ateliers depuis janvier 2019

Pour la cinquième année consécutive, Finances & Pédagogie a animé des ateliers dans le cadre du programme « J’invite un banquier dans ma classe ». L’objectif est de sensibiliser des jeunes de CM1 et de CM2 aux questions d’argent, à travers un jeu, coanimé avec leur professeur. De nombreuses thématiques sont abordées comme la gestion du budget, les moyens de paiement, la consommation, les éco-gestes… Au premier semestre 2019, les correspondants régionaux de l’association ont assuré 118 interventions. Depuis l’origine, près de 20 000 élèves de 788 classes ont été sensibilisés. 

 


 

Paroles d’argent : 100 numéros 

Le premier numéro de la lettre d’information Échanges & Équilibres (CRBF) du Centre de Recherches sur le Budget et les Finances  — ancien nom de Finances & Pédagogie — est paru en septembre 1986. Il traitait notamment du sujet des cartes bancaires et autres moyens de paiement. La vie des antennes présentait l’initiative mise en place au Mans pour sensibiliser les jeunes sarthois au budget au cours de « semaines Infos-jeunes ». L’association avait à l’époque 15 implantations régionales dans l’Est, le Sud-Est et le Sud-Ouest, le Nord et le Centre.

 

Devenue Finances & Pédagogie en 1997, l’association couvre désormais largement le territoire métropolitain.

 

Le numéro 64 d’octobre 2009 signe le changement de nom de la newsletter. Paroles d’argent 64 est consacrée à l’éducation financière au sein de la famille. L’arrêt métier présente l’intervention du correspondant en Normandie auprès de l’Union départementale des associations familiales. 

 

Depuis le numéro 99, la nouvelle formule de Paroles d’Argent est en lien avec le site internet de Finances & Pédagogie. Adaptée aux nouveaux outils numériques, elle permet encore davantage de suivre l’actualité de l’association. 

 


 

 

Cette lettre d’information est élaborée grâce au soutien des Caisses d’Epargne

 


 

Association soutenue par les Caisses d’Epargne. 5, rue Masseran 75007 Paris. Tél. 01 58 40 43 68. www.finances-pedagogie.fr
Directrice de la publication : Florence Raineix.

Directeur de la rédaction : Patrice Cros.

Rédaction et réalisation : Blandine Bricka http://www.blandinebricka.com

Illustration : Rachid Maraï.

Crédit photos : Vincent Ferlicoq FNCE, F&P, Corinne Gaboriau-Gabillaud, Villages Afpa

Ont collaboré à ce document : Marie-Véronique Bryon 

Remerciements : Sonia Metzger (Orange), Lionel Tondeur( F&P), Véronique Espaignet (F&P)
Dépôt légal : septembre 2019.

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